Lorsque la laie chef de harde est tuée, la harde se met à vagabonder, augmentant l'incidence des dégâts aux cultures…Depuis que l'homme est devenu agriculteur, il défend ses récoltes contre les sangliers. Il peut même habiter des zones de culture où la surface boisée résiduelle n'atteint que 10 %. Le zoologiste Hainard cite également l'utilisation de répulsif tel que des chiffons imbibés de pétrole et fixés sur des baguettes plantées dans le sol. Et, lorsque l'agriculteur sème du blé à la suite du maïs, le sanglier fait alors de plus graves dégâts encore, car il s'attaque non seulement au blé, mais il creuse pour déterrer les épis fermentés et les manger.En France, les travaux de Vassant ont montré que les clôtures électriques et l'agrainage dissuasif (plantation volontaire de pieds de maïs en forêt destinés aux sangliers) pouvaient être efficaces. La vie du sanglier 1.1. Ces soies dépassent d'une épaisse bourre de poils très serrés. En 2006, des chercheurs (à Taïwan puis en Chine continentale) ont inséré des gènes de phosphorescence de méduses dans des embryons de cochon. Il peut même habiter des zones de culture où la surface boisée résiduelle n'atteint que 10 %.
En France, le sanglier est classé « gibier » ou « nuisible » selon les départements et les années.

C'était là une chasse dangereuse, car le sanglier fait face, chargeant avec force.Cette chasse donna lieu à des termes de vénerie spécifiques.

Certains de ses membres traversent l'Asie et parviennent jusqu'en Europe. Lorsqu'il mange le maïs, il laisse souvent une partie des épis, qui sont alors enfouis dans le labour. Diverses hypothèses ont été avancées pour expliquer son origine : risque de maladie transmise par la consommation de l'animal, danger de manger de la viande, qui se détériore rapidement sous des climats chauds, opposition entre les nomades, qui n'élèvent que des bovins, et les sédentaires, qui nourrissent des porcs... Mais aucune de ces explications ne fait l'unanimité.Selon les statistiques de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), il y a plus de 950 millions de cochons domestiques à travers le monde (chiffres 2003), dont presque 470 dans la seule Chine, où le porc représente 80 % de la consommation de viande.Les premières tentatives de domestication du sanglier auraient été faites, 6 500 ans avant J.-C. au Proche-Orient. Mais actuellement, un hérisson a une espérance de vie de moins de 2 ans. Il y a également des similitudes saisonnières entre le régime alimentaire du sanglier et celui d'autres ongulés sauvages, comme le mouflon ou le chevreuil.En Europe occidentale, les prédateurs du sanglier sont rares. Dans les cantons à permis, la chasse n'est autorisée que pendant les derniers mois de l'année ; dans les cantons à chasse affermée, c'est le locataire de la chasse qui décide quand tirer les sangliers. Ses représentants ont conservé des traits qui rappellent les dichobunidés : morphologie du crâne et des membres, denture presque complète et estomac à structure simple.Au miocène, la famille des suidés, qui s'est parfaitement adaptée aux changements climatiques, prolifère. Ainsi, il peut tout aussi bien manger des insectes que des taupes, des rongeurs, des grenouilles, des lapins, mais aussi des poissons morts ou des cadavres d’animaux qu’il croise lors de ses déplacements. Cela tient à sa vie solitaire dans la forêt, à sa capacité de repérer les truffes (produit de la foudre divine, symbole de la révélation cachée) et au fait qu'il se nourrit des fruits du chêne, arbre sacré par excellence.Le sanglier est présent dans de nombreuses cultures, et souvent associé à des divinités ou à des épisodes mythologiques. À un an, il fonce et devient « bête noire », ou « bête de compagnie ». En règle générale, ils diffèrent d'un jour à l'autre, sauf pour les laies suitées ou proches du terme, qui sont plus sédentaires. Si elle s'éloigne, il la poursuit puis pose son groin sur son dos. Les poils des joues sont plus clairs et longs. Ainsi, dans la réserve du Caucase, les loups détruisent-ils parfois des hardes entières de sangliers. Le mâle a 4 canines très développées ; celles du bas, ou défenses, qui se recourbent en arrière avec l'âge, sont caractéristiques des suidés ; elles s'aiguisent contre les grès, ou canines supérieures, et sont coupantes comme des rasoirs.