Cinéma

Le livre « Le Consentement » de Vanessa Springora porté au cinéma en 2021.

Voici l’occasion de découvrir de nouvelles plumes issues de la communauté et de réfléchir à l’espace exponentiel occupé par les personnages et les thématiques LGBTQ+ en littérature. International »On peut, par un livre, apporter des changements que j’espère profonds et modifier les mœurs. On a vu d’ailleurs sur Amazon que, quand les gens tapaient le titre de mon livre, on leur suggérait immédiatement d’acheter le journal intime de Matzneff qui correspond à la période de notre relation, qui était en train de remonter dans les meilleures ventes d’Amazon. Gourmand

Avec Le Consentement, on peut dire que Vanessa Springora lui a fait sa fête, à ce prix, ainsi qu’aux lecteurs aveugles de Matzneff. On est dans le cas précis d’un livre qui va permettre de modifier des choses à plusieurs niveaux. Je ne m’attendais pas du tout à ça et ça me réjouit, puisque, comme vous dites, les livres peuvent encore faire bouger la société.

»La censure est tout de même ce que les derniers fans de Matzneff évoquent. Si on sait ce qu’est la prédation sexuelle, c’est le récit de la prédation littéraire qui m’a retournée dans Lui qui se dépeignait comme un grand initiateur, comment se fait-il qu’aucune de ses proies n’ait parlé jusqu’à maintenant de son expérience, que ce soit en bien ou en mal ? Extraits.Retour sur des actualités people épinglées par notre célèbre chroniqueur.Pour rejoindre son ancien propriétaire, ce très fidèle chameau marche une semaine à travers le désert (vidéo)En Savoie, le réchauffement climatique fait apparaître une trentaine de nouveaux lacs Plus de trente ans après les faits, Vanessa Springora livre ce texte fulgurant, d’une sidérante lucidité, écrit dans une langue remarquable. Ça ne veut pas dire que l’époque est responsable.

Le livre de Vanessa Springora est un témoignage important, comme l'atteste la large couverture médiatique qui a accompagné sa publication. Dans « Le Consentement », Vanessa Springora raconte comment elle a été séduite par Gabriel Matzneff alors qu’elle n’avait pas encore 14 ans, dans les années 80. Et c’est là qu’il y a eu une confusion terrible.« Moi, affirme-t-elle, je ne suis pas une représentante des livres de vertu, je ne suis pas pour que la littérature soit complètement arraisonnée par la morale. Qu’il obtienne ce prix m’a paru inadmissible. « Mais je ne suis pas une défenseure de la censure, pas du tout. À l’époque, personne ne s’est posé la question et c’était toujours le cas en 2013, ce que j’ai ressenti comme une goutte d’eau qui a fait déborder le vase. « La seule explication que je donne, et que je puisse me donner à moi-même, dit Vanessa Springora, est que leur propre consentement les culpabilise tellement qu’elles n’osent pas aller jusqu’au bout et libérer leur parole. Ce roman autobiographique, paru aux éditions Grasset, s’est vendu à plus de 180.000 exemplaires et a provoqué un électrochoc, mettant en lumière le sujet des violences sexuelles envers les mineurs et la complaisance dont M. Matzneff a bénéficié dans le milieu littéraire. En 2013, il avait obtenu le prix Renaudot de l’essai.Ces soldats courageux furent accueillis en libérateurs par des… Français !L’escapade en Belgique de Guy de Maupassant est, sans conteste, la plus originale qui soit. Psychologique, mais aussi physique. La liberté de la littérature, elle y tient et met en garde contre le fait que, dans la précipitation après la prise de conscience qu’a fait naître Elle n’a jamais appelé à la censure des livres de Matzneff, dont Gallimard a suspendu la commercialisation. Je ne sais pas pourquoi cette décision a été prise par Antoine Gallimard, qui a peut-être voulu se donner un temps de réflexion. critique, avis sur Le Consentement de Vanessa Springora.

Je ne m’étais pas rendu compte que ça allait soulever autant de débats et d’enjeux dans des domaines très différents. « C’était le meilleur moyen de me replacer dans l’état d’esprit de la jeune fille que j’étais.

Le lendemain de la parution du livre début janvier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour « L’ouvrage de Vanessa Springora décrit un homme au comportement de prédateur, faisant également du tourisme sexuel en Asie. Parce que c’est toute une profession qui est en train de se remettre en question, à la fois les éditeurs, les critiques, et les auteurs eux-mêmes qui se posent des questions sur leurs responsabilités.Vanessa Springora, qui est directrice littéraire chez Julliard et maintenant écrivaine, a toujours aimé les livres, malgré le passage de l’écrivain-prédateur dans sa vie. Ça posait évidemment problème. »En effet, l’impact n’aurait probablement pas été aussi grand si Vanessa Springora n’avait pas pris le temps d’écrire et de déconstruire la mécanique du prédateur.

J’ose lui demander si le retrait de ces livres, malgré les bonnes intentions, n’est pas aussi un peu effacer les preuves du crime.

Je me disais alors qu’au moins, tout le monde avait oublié Matzneff, que c’était fini, du passé, que plus personne n’en parlait.

Avec une œuvre littéraire. Mme Springora est la première à témoigner parmi les adolescentes séduites par Gabriel Matzneff, dont le comportement, décrit dans ses propres livres, a longtemps été toléré dans le monde littéraire parisien.

Les Russes annoncent même une vaccination massive chez eux dès octobre.L’interprète de « L’été indien », des « Champs-Élysées » ou des « Petits pains au chocolat » demeure une référence en matière de belles chansons populaires.Rédacteur du « Soir mag », Marc Pasteger publie la sixième édition de ses « Plus belles histoires de la Côte belge » (éditions Racine) mêlant personnages connus et inconnus à travers les époques les plus variées. »La solution, selon elle, serait que, si on réédite les journaux, ils soient accompagnés d’un avertissement ou d’un appareil critique, « afin de montrer que certaines publications ont pu exister, qu’elles sont le marqueur d’une époque », dit-elle. Mais aussi envers les autres. Parce que oui, les filles aussi peuvent être méchantes.

Au Québec, ils ont été retirés de la Grande Bibliothèque et d’autres bibliothèques évaluent l’idée de faire de même.