Il peut faire référence aussi au son de cloche au début de «Fat Old Sun». Dans la mesure du possible, il contribue à limiter les incendies (souvent redoutables à l’époque où beaucoup de maisons étaient en bois et se touchaient les unes les autres); il tend à réduire les accidents de la route nombreux pendant les mois d’hiver, les chemins étant peu praticables. Le “schéma canonique de la communication” proposé par Abraham Moles a le mérite de prendre en compte, outre les éléments physiques de la communication, le “codage et le décodage sémantique”. Dans certaines localités, après la première volée du tocsin, le nombre de coups de cloche qui suit correspond à la direction du sinistre et permet d’orienter les volontaires munis de seaux d’eau qui viennent prêter main forte aux sapeurs-pompiers. Certains ensembles sont parvenus jusqu’à nous, au moins en partie : Beauvais, Bourges, Colmar, Metz, Périgueux, Poitiers, Quimper, Sens, Strasbourg, Verdun…Prenons l’exemple de la cathédrale de Metz.

Des systèmes similaires existaient dans d’autres pays.Dans le Sud-Ouest de la France, une sonnerie spéciale tintait, autrefois, pour les enfants abandonnés jusqu’au moment où un parrain d’adoption se déclarait.Le glas est un cas particulier des sonneries de cloches dont l’usage a été introduit dès le VIDans les sociétés rurales traditionnelles, le glas est, en effet, un ensemble de signes déterminés qui a pour fonction sociale d’annoncer à toute une communauté la mort d’un de ses membres, et, le cas échéant, apporter des précisions sur le défunt (sexe, âge…) ou sur les étapes du processus conduisant de l’agonie jusqu’à l’enterrement. A Saint-Pierre-Laval (Quelques pratiques relevées en France entre 1960 et 2001 :Occasionnellement, la sonnerie du glas peut être détournée de son usage initial et revêtir un caractère symbolique. A Paris, un café a encore pour enseigne “La cloche des Halles” témoin de l’importance qu’avait la cloche pour annoncer l’ouverture du marché à l’époque où les halles étaient encore au centre de Paris. Le couvre-feu est essentiellement une coutume sociale établie dans l’intérêt de chacun et pour le bien de tous. A Genève, “l’Accord”, c’est le nom du bourdon de la cathédrale St-Pierre, est encore sonné à la main à raison d’un coup par minute avant l’ouverture de chaque session du “Grand Conseil”.A Ribeauvillé (68), dans la Tour des Bouchers existe encore une cloche de 1468, dénommée Ratsglocke et Brennglocke qui appelait autrefois les membres du conseil de la ville à se réunir De tels usages sont cependant en voie de disparition, d’autres modalités étant utilisées dans la vieDu Moyen Age (époque de structuration des grandes villes) jusqu’à la Dans les rues des villes, les marchands ambulants s’annonçaient souvent par une clochette ; c’est encore le cas, par exemple, des rémouleurs dans les rues de Paris ou des “porteurs d’eau” au Maroc.En général, à bord des navires, il y a deux cloches : celle de la Pour le départ du bateau vers l’étranger, la cloche de la proue est sonnée une heure avant le départ, deux fois une demi-heure avant et trois fois pour le départ.Lorsque le navire se prépare à lever l’ancre, le second, qui se tient à la proue, sonne trois fois et le 2Au temps de la marine à voile, on sonnait au moment du changement de tour de garde : on sonne sept coups à la poupe et la proue lui répond; cela signifie qu’il est 7h 1/2 et temps de déjeuner pour ceux qui prennent leur poste à 8h.


Ces communications peuvent être à caractère politique, juridique, institutionnel, judiciaire ou militaire. A Ribeauvillé (Haut-Rhin) dans la Tour des Bouchers, il existe encore une cloche de 1626 (la S’Lumpaglocke) qui servait autrefois à sonner le couvre-feu et à signaler la fermeture des débits de boisson.On ne sonne plus le couvre-feu dans la plupart des villes européennes depuis la fin du XIXDes textes y font allusion dès 1322.