En 1984, a lieu une autre Marche pour l’égalité. Ce qui était assez drôle, c'est que dans ce blog, ce type parlait de moi. Surtout, bien nous garder à distance : qui sait, on pourrait prendre leur place.L’élite doit rester bien blanche dans notre pays. Retour sur cette extraordinaire aventure. Pendant l'émission "Chacun sa route", Nadir Dendoune était invité à lire un extrait de texte de son choix. On se souvient encore des badges et autocollants siglés d’une main jaune et du slogan « Touche pas à mon pote ». Ses contenus n'engagent pas la rédaction.Lisez Mediapart en illimité sur ordinateur, mobile et tablette.En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites. Voilà pourquoi, ils sont Quelques semaines plus tard, 100 000 personnes les accueillent dans les rues de Paris. Qu’entendez-vous par là ?Pas seulement blanche, l'élite dans notre pays est aussi très masculine. Je m’appelle Nadir Dendoune et je suis journaliste. J'ai rencontré Salah Hamouri, début 2012, peu de temps après sa sortie de prison. Pour moi, ça a été sept à huit semaines dures : tu restes dans une tente, tu ne manges pas, tu ne dors pas (passés les 3000 mètres d'altitude, il est difficile de s'endormir et l'essentiel de cette expédition se fait à plus de 5000 mètres), tu marches et c'est dur.Comme j'étais le plus nul de la bande, j'arrivais trois heures après les autres, dans un état de très grande fatigue, j'étais vraiment claqué. Ce fut donc " Lire le récit complet de Nadir Dendoune sur son expédition himalayenne : Connectez-vous pour retrouver vos favoris sur tous vos écrans et profiter d'une expérience personnalisée En 2008 Nadir Dendoune se met en tête de gravir la plus haute montagne du monde alors qu'il n'a aucune expérience en alpinisme. "Quand on est en haut de l'Everest, c'est un décor de cinoche, c'est tellement beau. À un moment, c'est vraiment un combat contre soi-même... Il ne faut pas lâcher l'affaire. Toutes les plus hautes montagnes du monde ont l'air, du coup, petites. Citoyen français, mais résidant à Jérusalem, il avait été jugé par un tribunal militaire. Recevez du lundi au vendredi à 12h une sélection toute fraîche à lire ou à écouter. «Je ne savais pas grimper, ça les a un peu énervés» Le « succès » (en réalité, très peu de travail de terrain est effectué) a pour but de dépolitiser l’antiracisme, de tuer tout ce qui est subversif et d'empêcher ainsi l'émergence d'un véritable mouvement antiraciste autonome porté par les jeunes des quartiers populaires, ceux qui subissent en premier lieu les discriminations.Finalement, l'antiracisme a fini par devenir un truc moral, presque humanitaire. JC Lattès, 2010) du journaliste et écrivain Nadir Dendoune. C'est du moins ce qu'écrit Nadir Dendoune à la fin de l'expédition. Le succès est immédiat. Il y a beaucoup d'allers retours : on monte pour essayer de respirer un peu en altitude, puis on redescend… puis on remonte un peu plus haut, et ainsi de suite. "C'est vrai qu'après avoir vécu deux mois de calvaire, je ne voulais plus du tout faire de montagne" témoigne-t-il. Nadir Dendoune rend hommage dans ce film à sa mère, Messaouda, venue de sa Kabylie natale, vivant dans son deux-pièces de l'Ile-Saint-Denis. Nadir Dendoune est journaliste, auteur de plusieurs livres dont « Un tocard sur le toit du monde », adapté au cinéma en 2017. Même si ça fait 30 ans que nous tenons le même discours, l'élite blanche et masculine peut compter sur nous pour continuer à revendiquer. Tous les anciens de SOS - Harlem Désir, Malek Boutih ou Julien Dray et d'autres - ont su profiter de cette association pour se faire une jolie place au soleil.