Notez que vous ne recevrez aucune réponse. Elles sont aussi soumises à une forte pression pour être sexuellement actives et attirantes.

En effet, la quantité de contenus sexuels dans l’espace public inculque très tôt aux jeunes une vision déformée des relations entre les sexes. ... etc.

Les mères s’amusent de voir leurs filles devenir “des petites femmes”, ‘’des mini elles même’’ et achètent ces produits hypersexualisants.

Il se manifeste dans les magazines, les vidéoclips, les films, l'industrie de la mode et surtout dans la publicité. Les causes de l’hypersexualisation renvoie à ces jeunes filles une fausse image de la femme mais qui devient cependant leur réalité. Elles sont maquillées à outrance et ont des styles toujours plus extravagants. Le « porno-chic » place les femmes dans des situations de soumission, tandis qu’il valorise la domination et la performance masculines. Puisqu’il est considéré comme cool pour un garçon d’avoir une sexualité active et de le dire haut et fort, plusieurs garçons sentiront également une pression pour être sexuellement performants, essayer différentes pratiques sexuelles, parfois avec plusieurs partenaires. En effet,  la société ne se contente pas de faire acheter des  biens tels que les «  jouets » ou les « accessoires » (comme montrés précédemment) aux petites filles, mais elle les embrigade également au culte du physique avec les commerces tels que les spa, instituts de beautés… qui de nos jours acceptent de très jeunes clientes pour plus de profits. Des jeunes d’une école secondaire s’exprime sur l’hypersexualisation, la sexualité et les modèles qui leur sont exposés dans les différents médias. Les filles ont effectivement l’impression d’être anormales si elles ne sont pas intéressées par les rapports amoureux ou sexuels. En puisant à même cette liberté sexuelle.

Même si les amis prennent une place centrale à l'adolescence, les jeunes accordent aussi beaucoup d'importance à l'opinion des adultes qu’ils apprécient ou en qui ils ont confiance. La ligne qui sépare le privé du public est de plus en plus floue dans notre société, et les enfants ne peuvent pas faire instinctivement la distinction entre les deux.

Les filles ont effectivement l’impression d’être anormales si elles ne sont pas intéressées par les rapports amoureux ou sexuels. La publicité bombarde sans cesse notre quotidien de publicités mettant en scène le corps, particulièrement, des femmes. De plus, le phénomène façonne une norme socioculturelle de la beauté : Pourtant, ces modèles véhiculés dans les médias ne reflètent pas la réalité : moins de 5 % des femmes ont naturellement une silhouette semblable à celle des mannequins.L'industrie de la publicité a tendance à cibler les jeunes de 8Les compagnies observent minutieusement leur comportement et leur habillement pour leur vendre une image sexualisée d'eux-mêmes.

«Cette stratégie garantit la visibilité de l’annonce et augmente son taux demémorisation de manière substantielle.» (Lugrin, 2001) (4) La lingerie Jour après Lune en est un bon exemple. Les dessous en tant que tels ne choquent pas, ce sont les poses qui sont suggestives; les accessoires, les coiffures, les maquillages d’adultes, qui ne sont pas sans rappeler le porno. Après cette période elle est revenue sur le devant de la scène il y a quelques années. Elle se caractérise par un usage excessif de stratégies axées sur le corps dans le but de séduire. Le développement sexuel des enfants est resté le même.

Les barrières intergénérationnelles sont de moins en moins distinctes et le « paraître » est prioritaire au détriment de l’ ‘’être ‘’. Elles sont aussi soumises à une forte pression pour être sexuellement actives et attirantes.