Parmi les hypothèses émises par la LPO pour expliquer cet effondrement ? Le président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, n’en démord pas : « Le silure est une espèce invasive, je suis personnellement pour son éradication ! D’année en année, les amateurs se sont faits de plus en plus nombreux et la pêche au silure s’est popularisée. Sur son territoire, et particulièrement sur le site du lac du Der, l’association a constaté une baisse drastique du nombre de grèbes huppés.

Son plus grand ambassadeur ? Est-il une menace pour nos écosystèmes ? Le site Paris Match est édité par Lagardère Média News Vous disposez déjà d'un compte sur parismatch.com avec l'email Un violent tremblement de terre a fait trembler le centre des Philippines mardi, faisant au moins un mort. Pas de silures en France donc, a priori. »La grogne ne cesse de s’étendre. Les travaux de sa consœur Stéphanie Boulêtreau, publiés en 2018, confirment les craintes : au niveau d’une passe à poissons de la Garonne, la chercheuse observe que les silures consomment jusqu’à 35 % des saumons se présentant dans le dispositif. « Ces espèces n’ont jamais eu de si gros prédateurs dans ce milieu », indique Frédéric Santoul. © Copyright Paris Match 2020. Ainsi, il pourrait mener à l’extinction des poissons migrateurs d’ici peu de temps.Le nord du pays craint aussi pour ses écosystèmes. Camargue - Power Verticale. L’animal serait remonté depuis l’Erdre, rivière s’écoulant dans le département de la Loire-Atlantique, et aurait pris ses quartiers dans cet espace naturel sensible, avec son aisance habituelle.Si le pêcheur a trouvé grâce à lui un moyen d’élargir ses prises, le silure est loin de s’attirer les faveurs de tout le monde.
»Reste alors à savoir si l’espèce en question parvient à s’inscrire dans une niche écologique et, dans ce cas, à se révéler plutôt bénéfique, ou si elle empiète sur son écosystème, comme la tortue de Floride ou l’écrevisse américaine, qui ont toutes deux évincé leurs homologues européennes. Macron se fait chahuter au jardin des tuileries par des gilets jaunes. » Par la pêche à la ligne, dans les cosmétiques du fait de sa haute teneur en collagène, mais aussi dans la restauration. Mister Buzz. « C’est un poisson très malin, qui vit très vieux. Son corps visqueux, ses yeux de la taille d’une bille, ses deux barbillons et son corps de géant lui ont, malgré lui, accolé une mauvaise image. Merci pour vos images, 1h30 de pur plaisir pour moi !" Didier Macé n’aurait pas pu effacer ce souvenir de son esprit. 16/04/2020 NetFishTV. » Gaëtan, lui, le relève d’épices et de condiments. info24fr. « Mais défragmenter les milieux en améliorant les passages au niveau des barrages pourrait avoir un effet important », imagine le spécialiste Frédéric Santoul. » Rien de moins ! Une pêche miraculeuse qu’il a racontée sur Facebook et dans Le Parisien. Mister Buzz. Originaire d’Asie, cet être verdâtre et repoussant a migré vers les fleuves européens de l’est, comme le Danube, le Dniepr ou la Volga, lors de la dernière période glaciaire. Dans sa zone géographique d’origine, le poisson aurait par exemple inspiré le Vodianoï, populaire créature des eaux de la mythologie slave, pré-sente dans les contes. La Bourgogne et ses terres chatoyantes sont choisies pour son introduction.

A 45 ans, ce chauffeur de poids lourd francilien, une casquette perpétuellement vissée sur la tête, occupe ses week-ends à la recherche de cette récompense des eaux douces partout en France. 2:20. franchement une des meilleures vidéos de pêche que j'ai jamais vu il y a tout, les images,la technique, la passion, l'humilité , la convivialité ... Record du monde du plus gros silure 2018. » hasarde Frédéric Santoul.

PHENOMENE SILURE - Le Film . L’impact du silure, qui appré- cie le goût du volatile. Le 1er août, Geoffrey Rulleau a ferré un silure de 2,43m et 90 kg dans la Seine. Mais l’inquiétude s’intensifie concernant les migrateurs qui viennent se reproduire dans les eaux douces, tels les grandes aloses, les saumons ou la lamproie marine. En clair, ils adaptent leur régime alimentaire à l’espèce la plus présente dans les environs.Le chercheur tchèque Pavel Horky suit le poisson dans son environnement d’origine : « Dans son aire de répartition naturelle et dans des conditions normales, le silure est un prédateur qui a sa place historique dans l’écosystème. Il a une mémoire impressionnante, admire-t-il.

Cette acclimatation quasi instantanée se perçoit aussi dans les filets. Rarement, en effet, le comportement d’un animal aura autant inquiété et fasciné.

» Le poisson est néanmoins inscrit parmi les espèces protégées dans la Convention de Berne.Quelles solutions s’offrent alors ? Le président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) locale l’accuse de s’attaquer aux poules d’eau du marais. La première place du podium du plus gros silure du monde revient d’ailleurs à un spécimen « français » de 2,73 mètres, pêché dans le Petit-Rhône, dans le Gard. Ils sauvent un silure qui a une tortue coincée dans la bouche... Trop gourmand le gros poisson. Mais la situation est diffé- rente dans son aire de répartition non indigène, où il peut constituer un grave problème pour les espèces locales en raison de sa capacité d’adaptation et de sa stratégie d’alimentation opportuniste. Quand on se rend compte de l’invasion d’une espèce, elle est déjà bien implantée, c’est souvent trop tard. Il y a une vingtaine d’années, à bord de son bateau sillonnant la Loire, il attrapait son premier silure. « Localement, le préfet peut autoriser la capture, le transport ou la vente des poissons à des fins écologiques, notamment en cas de déséquilibre des peuplements », ajoute Nadège Colombet, de la FNPF. C’est un tel athlète d’eau douce qu’on organise des « pêches sportives » pour en faire un trophée. « Ce n’est ni tout noir ni tout blanc, mais peut-être finira-t-on par introduire l’espèce de trop ? « Des oiseaux pourtant communs, que l’on pensait beaucoup plus nombreux », reconnaît Etienne Clément, le président de l’organisation. « Ce poisson grandit vite et est source de protéines, la volonté était de le commercialiser », précise de son côté Frédéric Santoul, enseignant-chercheur à l’EcoLab de Toulouse, spécialiste des problématiques liées aux introductions d’espèces, dont celle du silure. Sous forme de brochettes ou même de steaks, ses saveurs s’expriment, comme nous le remarquerons nous-mêmes lors d’une dégustation.