« Messieurs les jurés, « L'horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole.

Avant de finir, Julien revint à la préméditation, à son repentir, au respect, à l’adoration filiale et sans bornes que, dans les temps plus heureux, il avait pour Mme de Rênal … Mme Derville jeta un cri et s’évanouit. Messieurs, je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune. Messieurs, je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune.

Quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui, sans s’arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans une classe inférieure, et en quelque sorte opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation, et l’audace de se mêler à ce que l’orgueil des gens riches appelle la société.« Voilà mon crime, messieurs, et il sera puni avec d’autant plus de sévérité, que, dans le fait, je ne suis point jugé par mes pairs.

« Messieurs les jurés, « L’horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole.

Je ne vois point sur les bancs des jurés quelque paysan enrichi, mais uniquement des bourgeois indignés… »Pendant vingt minutes, Julien parla sur ce ton; il dit tout ce qu’il avait sur le coeur; l’avocat général, qui aspirait aux faveurs de l’aristocratie, bondissait sur son siège; mais malgré le tour un peu abstrait que Julien avait donné à la discussion, toutes les femmes fondaient en larmes. Messieurs les jurés, L'horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole. « Messieurs les jurés, L’horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole.

Je ne vous demande aucune grâce, continua Julien en affermissant sa voix. Messieurs, je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune.
Évoquer ce personnage est une manière de former une Je suis professeur particulier spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).Mon but est de te donner des cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.Je crée des formations en ligne sur commentairecompose.fr depuis 8 ans. Pleurerait-elle, par hasard ? brillants. Messieurs, je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune.

« Messieurs les jurés, « L’horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole.

Messieurs, je n’ai point l’honneur d’appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s’est révolté contre la bassesse de sa fortune. Il avait dominé

… Mon crime est atroce, et il fut prémédité . Je ne vois point sur les bancs des jurés quelque paysan enrichi, mais uniquement des bourgeois indignés… »Pendant vingt minutes, Julien parla sur ce ton; il dit tout ce qu’il avait sur le coeur; l’avocat général, qui aspirait aux faveurs de l’aristocratie, bondissait sur son siège; mais malgré le tour un peu abstrait que Julien avait donné à la discussion, toutes les femmes fondaient en larmes. « Messieurs les jurés, « L'horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole. Pour bien comprendre l'importance des règles dans le discours nous allons prendre plusieurs extraits en exemples respectant oui ou non ces règles.

« Messieurs les jurés, « L'horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole.

Messieurs, je n’ai point « Messieurs les jurés, « L'horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole.

Cette « Chronique du XIXe » dresse un tableau social et politique d’une société déchirée entre monarchisme et libéral… Je ne me fais point illusion, la mort m’attend: elle sera juste. Messieurs, je n’ai point l’honneur d’appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s’est révolté contre la bassesse de sa fortune.

Je ne me fais point illusion, la mort m’attend: elle sera juste. Marcher au grand air fut pour lui une sensation délicieuse, comme la promenade à terre pour le navigateur qui longtemps a été à la mer. Bientôt

All right reserved. Le passage étudié correspond au discours final de Julien lors de son procès (partie II, chapitre 41).Cette « Chronique du XIXe » dresse un tableau social et politique d’une Alors que s’organise le mariage entre Julien et la riche Mathilde de la Mole, fille d’un puissant marquis, Madame de Rênal fait connaître au père de Mathilde l’union qu’elle eut avec ce même Julien.Ce crime inattendu précipite la fin du roman, autour du procès de Julien.L’extrait étudié ici en lecture linéaire se situe au chapitre 41 de la deuxième partie : Malgré ses soutiens influents, le jeune homme se condamne à mort avec un discours dénonciateur, qui accuse la société.Dans la première partie, Julien se présente en jeune homme révolté par sa pauvreté (Le discours que prononce Julien devant les jurés constitue sa Cependant, dès la deuxième phrase, Julien justifie sa prise de parole par « Le mépris de Julien Sorel transparaît dans la tournure ironique «Le héros renverse ainsi la fonction de la plaidoirie, car il transforme sa défense en Au paragraphe suivant, l’accusation de Julien à l’encontre de la société se poursuit avec le Dans ce dernier paragraphe, le narrateur prend le relais de son personnage, et semble être favorable à ce L’extrait s’achève avec une ellipse suivit d’une phrase brève et brutale : «Madame Derville fut témoin des amours de Julien et de Madame de Rênal, au début du roman.
Ce roman réaliste raconte l’ascension du jeune Julien Sorel, fils de charpentier de Franche-Comté, qui s’élève dans la haute société grâce à son intelligence ambitieuse, sa beauté juvénile, et son « âme frénétique ». Messieurs, je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune.