Ce comportement original a inspiré l'expression anglaise "t o play possum " qui signifie "faire le mort". Cependant, même s'il préfère la fuite, réelle ou simulée, l'opossum sait aussi se défendre et se servir de ses fortes canines pour infliger de sérieuses morsures à qui tente de le saisir.S'il se montre particulièrement agressif lorsqu'il rencontre un de ses congénères, l'opossum mâle adopte une tout autre attitude quand il est en présence d'une femelle. Mais, si la femelle est prête à être fécondée, elle reste passive.

Lorsqu’il ne se sent plus menacé, il se rétablit et prend la fuite en quelques minutes. Ses restes les plus anciens, trouvés au sud des États-Unis, datent de quelques centaines de milliers d'années. Au bout de quelques minutes, l'opossum retrouve sa vivacité et s'éclipse prestement.

L'opossum est en effet un bien piètre chasseur ; les observations faites sur des animaux en captivité, par John McManus, confirment que les proies ont toutes les chances de survivre. Cela explique pourquoi on peut rester figé dans certaines situations. La famille des didelphidés (ordre Didelphimorphia) comprend 2 sous-familles : les didelphinés (13 ou 14 genres et 74 espèces, intertropicales pour la plupart) et les caluromyinés (3 genres et 5 espèces).

La technique de l’opossum Dès qu’une menace se fait sentir, l’opossum fait le mort. À trois mois et demi, âge de son émancipation, le jeune opossum est complètement sevré. La mère ne possédant en général pas plus de dix mamelles fonctionnelles, les premiers arrivés seront les seuls servis !Les petits opossums, tout au moins ceux qui auront eu la chance d'atteindre la poche ventrale de leur mère, vont rester bien à l'abri, attachés aux tétines nourricières, jusqu'à leur huitième semaine. Il se répartit dans la zone est du bassin amazonien, jusqu'à 2 000 m d'altitude ; est du Venezuela, Guyanes, nord et centre-sud du Brésil, forêt atlantique du Sud-Est brésilien.Ces deux genres et espèces font également partie de la sous-famille des caluromynés.Ressemble à une loutre ; bon nageur. « Playinq opossum » est une expression anglaise qui signifie feindre la mort. Ils ont pourtant un langage pour communiquer, petits cris de contact, sorte de cliquetis ressemblant aux cris sexuels des adultes, qui leur sert surtout à se reconnaître. Si l'un d'eux fait mine d'avancer, la réaction de menace est immédiate : bouche ouverte, les lèvres tirées en arrière, montrant les dents, l'opossum se met à pousser des cris qui vont du grognement sourd au piaillement strident. 8. 0:25. Dans l'eau, il nage comme un chien, avec une allure semblable à celle de la marche, et peut ainsi dépasser une vitesse de 1 km/h pendant 10 minutes.Peu difficile sur le choix de sa nourriture, ce marsupial totalement omnivore possède un tube digestif simple avec un estomac à une seule poche, un intestin court et un cæcum peu développé, qui lui permet de tirer parti de toutes sortes d'aliments. Et, pendant deux siècles, c'est cette image farfelue qui sera reprise par les naturalistes. Les parties blanches chez la première sous-espèce sont souvent noires chez les autres (phase noire), mais la coloration n'est pas un critère absolu pour déterminer les sous-espèces.Tête allongée, museau pointu et rose ; face blanc crème, anneau noir autour des yeux, raie plus foncée au milieu du front ; fourrure hirsute, dense et sombre avec poils blancs (phase blanche) ou noirs (phase noire) ; queue nue, noire à la baseMâles : de 45 à 50 cm (tête et corps), de 35 à 40 cm (queue) ; les femelles ont environ 10 cm de moinsMâles : de 1,6 à 3,6 kg ; femelles : de 1,2 à 2,4 kgMoitié est et côte ouest des États-Unis, Amérique centrale jusqu'au nord-ouest du Costa Rica, à l'exception du nord-ouest du MexiqueTous types d'habitats, des prairies sèches aux forêts froides ; jusqu'à 3 000 m d'altitude au MexiqueEn moyenne de 6 à 9 (extrêmes, de 1 à 25), 2 fois par anLa peau du museau est nue et rose à son extrémité. Cette spécificité est à classer dans les stratégies de dissuasion.Enfin, il a ceci de remarquable qu’il n’a pas systématiquement le réflexe de fuite devant le danger : il se couche sur place et met en œuvre tous ces stratagèmes afin que le prédateur passe son chemin, dégoûté par l’aspect et surtout l’odeur de l’opossum : la nature est géniale !Dans certaines situations humaines que nous avons le sentiment profond de ne pouvoir ni fuir ni affronter, notre cerveau archaïque peut nous croire en très mauvaise posture, devant le prédateur ou même dans sa gueule, du fait de l’intensité de notre stress et surtout de la spécificité de notre ressenti viscéral. Ainsi, celles qui sont nées tôt dans la saison peuvent élever une portée dès leur première année de vie. Ce n'est qu'au coucher du soleil que cet animal strictement nocturne se met en quête de nourriture.